Un nouveau chapitre émerge dans les collines, auparavant luxuriantes, de la province d’Uva au Sri Lanka. Il y a 30 ans, les semences commençaient à germer sur ce qui est devenu le premier terrain d’essai de la foresterie analogue, chez Belipola.
Lorsque que mon partenaire Trudy et moi furent introduits à Belipola, ce fût un moment à la fois encourageant et triste. Encourageant car nous avons goûté au potentiel de montrer ce qui était devenu un beau et abondant jardin. Nous avons aussi ressenti la possibilité non seulement de créer l’abondance à travers la pratique régénérative de la foresterie analogue, mais aussi celle d’enseigner et de partager.
Ce fût encourageant car nous savons que l’abondance n’a pas besoin de se faire aux dépens des autres êtres vivants avec qui nous partageons notre précieuse planète et il nous semblait avoir trouvés l’un des rares et précieux lieux qui le prouvaient. Pourtant, au-delà de la beauté de la forêt, de la saveur incroyable des légumes sans toxines et du potentiel d’apprentissage de Belipola, une tristesse prenait le dessus car le rêve semblait oublié.
Nous ne pouvions voir la présence humaine dans les systèmes. Bien sûr, des mains humaines avaient planté les arbres et l’intellect humain fourni l’essentiel pour la conception d’un tel endroit, mais il nous est venus à l’esprit que si Belipola doit devenir un brillant exemple de ce que la foresterie analogue peut accomplir, nous devons ramener l’homme dans la forêt. Nous devons apporter la réflexion innovatrice sur comment l’humanité peut réintégrer le reste de la biosphère. Nous devons concevoir et expérimenter et vivre d’une manière qui est intégrante, co-dépendante et abondante.
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